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Mister Dang denies scam – Brussels court accuses him of illegal medical practice

 

Date: 13/02/2006
Section: INFORMATIONS GENERALES
Sous Section: FAITS DIVERS

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BRUXELLES Le procès de Me Dang s'est terminé devant le tribunal correctionnel. L'homme, âgé de 63 ans, est considéré comme le maître universel du mouvement SHY (Spiritual Human Yoga). La codétenue, Thi Minh Hiep Vo, 53 ans, est la trésorière en Belgique.


La justice leur reproche des faits d'escroqueries, d'exercice illégal de la médecine, de faux et d'association de malfaiteurs. Lors de son réquisitoire, le procureur a requis 5 ans de prison ferme contre chaque prévenu. Le bâtonnier Xavier Magnée a réclamé l'acquittement de Dang.


L'avocat a précisé que, contrairement à ce qu'a soutenu le magistrat de l'accusation, Patrick Carolus, son client a été un agent des services secrets sud-vietnamiens jusqu'à la chute de Saigon, en avril 1975. Il a ensuite été détenu pendant deux ans dans les camps de rééducation communiste, avant d'obtenir l'exil aux États-Unis. Là, il est devenu chevalier de l'ordre de Malte en passant au service de la CIA.


Pour la défense de Vo, Me Véronique Laurent a également réclamé l'acquittement de sa cliente. L'avocate a contesté chaque prévention, à commencer par celle d'escroqueries. Elle a rappelé que les deux premiers niveaux d'enseignement (sur 13 au total) coûtaient quelque 32 euros et que les niveaux 3 et 4 coûtaient quelque 200 euros. Me Laurent a souligné que le SHY ne faisait pas de publicité dans la presse pour vanter ses mérites, ne comptait pas de membres et ne réclamait aucune cotisation. Selon elle, le parquet s'est trompé de procès et donc de cible.


Le conseil de Vo a contesté toute attache du SHY avec un mouvement sectaire parce que, à ses yeux, il n'y a pas de rupture avec la famille ou avec la médecine occidentale puisque les fascicules d'enseignement précisent qu'il faut absolument appeler un médecin en cas d'urgence, respecter son diagnostic et ne pas interrompre de traitement. «Par ailleurs, pour qu'il y ait rupture avec le milieu familial, il faut un lieu de séquestration, un château, une grosse ferme en Provence, avec des agents de sécurité pour barrer la route aux parents récalcitrants», a insisté l'avocate.


Le tribunal prononcera son jugement le 19 avril.


© La Dernière Heure 2006
Ph. Bt

 

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